Situation préoccupante des détenus politiques en Guinée

Une source anonyme indique que beaucoup d’entre eux sont malades. Des maladies qu’ils traînent et qui peuvent s’aggraver à tout moment, ajoute la même source. Notre interlocuteur dit engagé des plaidoyers auprès du chef de l’Etat pour une éventuelle grâce de certains détenus et amnistie de Commandant AOB et Jean Guilavogui.

Ils sont près de 300 détenus et une statique exhaustive est en cours d’élaboration. La plupart d’entre eux ont été arrêtés entre le 19 octobre 2019 date du début des manifestations du FNDC et décembre 2020 soit après le scrutin présidentiel. Des défenseurs des droits de l’homme, affichent leurs inquiétudes quant à la santé fragile de certains prisonniers.

Le cas de Madic100frntière, sort du lot. Il a été admis à nouveau à l’hôpital Ignace Deen, vendredi dernier puis ramené en prison sans recevoir des soins.  Le ministère de la justice à travers un communiqué indique qu’« au moment où le corps médical des urgences voulait l’examiner, il a opposé un refus catégorique au motif qu’il préfère se faire consulter par son médecin traitant qui est au Canada».

C’est une question d’assurance indique pour sa part notre source. Madic100frontière « a même proposé que son médecin traitant du côté du Canada soit associé ne serait-ce que par téléphone. Et les médecins lui auraient refusé cette demande. Du cout il a préféré retourner en prison.»

Toutefois, Mamadi Condé souffre et qu’il aurait même une démarche d’ambiance. 

Ibrahima Chérif Bah, Etienne Soropogui et plusieurs autres se plaignent. Notre source dit qu’ils sont tous malades à la maison centrale.

L’autre cas, c’est celui du coordinateur du mouvement Elazolaga. Mamadi Onivogui s’est marié, vendredi dernier, alors qu’il est en prison. Aura-t-il l’occasion de célébrer sa lune de miel ? Ce n’est pas une obligation, répond une source bien informée, expliquant que le mariage ne peut faire obstacle à la poursuite.

Pour finir cette source très proche des détenus a formulé le vœu de voir certains prisonniers bénéficiers d’une grâce présidentielle en mettant l’accent sur le cas du Colonel AOB et Jean Guilavogui, en prison depuis 2011 dans l’affaire dite d’attaque du domicile du président Alpha Condé.