En tournée pour mon livre dans la Guinée profonde : faire passer un message d’unité
/ACTE 2/ Crédit photo: Abdourahmane Sénateur DialloJ’ai promis à mes compatriotes une aventure dont le seul et unique but est de promouvoir l’unité nationale. Nation enchantée (INNOV éditions Guinée), mon roman qu’ils ont plébiscité et primé (Prix du meilleur roman guinéen de l’année 2021 au Prix Innov) a vu son audience se décupler sur des zones supplémentaires de notre pays.
Dans l’ambition de vulgariser le message que porte mon roman Nation enchantée (INNOV éditions Guinée), les Guinéens ont ajouté une forte dose d’adhésion et d’admiration et surtout un grand vent d’accompagnement. C’est effectivement, fort de votre soutien, dans cette logique que j’ai pu me lancer dans l’aventure de l’Enchantement : aller passer le message de l’unité nationale dans la Guinée profonde. Quelle aventure ! Quelle expérience ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai vécu ainsi l’un des épisodes les plus colorés de ma vie. D’abord parce que ça m’a permis de découvrir la profondeur du pays, ensuite parce que j’ai pu réaliser un véritable rêve de gosse. #EnchantementRégionsTour
4 février : Labé, « la cité de Karamoko Alpha »
Oh c’était émouvant ! Pour information, c’est la ville de mes grand-parents. C’était pour moi un évènement historique. Sans tergiversations, Labé aura été l’étape la plus réussie en termes de mobilisation. Plusieurs centaines de personnes m’ont fait sentir des émotions d’une autre dimension. J’ai parlé d’unité nationale avec un diagnostic qui place la politique au sommet des responsabilités de la déchirure du tissu social. Les Labékas furent enchantés de la plus belle des manières. Vu que l’amphithéâtre de l’université Amadou Dieng n’a pas pu contenir tout le public, j’ai alors été invité le lendemain à Dara Labé par les écoles et université de la ville, sous la houlette du Cercle Scientifique pour la Promotion de l’Excellence, une ONG à l’actif de laquelle on peut mettre toute la réussite de cette étape.
Sous les magnifiques sapins de Dara Labé, j’ai donné une formation en Technique de prise de parole en public. Qu’est-ce que ce fut merveilleux 
. Merci, Labé 
.
12 février : Mamou, « la ville-carrefour »
Oh Mamou ! Là, l’antenne régionale du groupe Hadafo Medias s’est emparée de l’organisation de l’évènement en embarquant toutes les autorités administratives de la région. Les écoles se sont employées aussi. Toute la ville fut enchantée. Je leur ai donné rendez-vous dans la salle de la Maison des jeunes de la ville. Et je leur sorti mon traditionnel discours sur l’aspect nocif de la politique sur le projet de l’unité nationale. Je leur ai aussi rappelé la disposition actuelle des formations politiques dans lesquelles ils militent était dangereuse pour la cohésion sociale. Je leur ai dit que le bonheur ne s’est jamais installé au sein d’une nation divisée.
24 février : Kindia, « la ville des agrumes »
C’était une étape très attendue pour beaucoup de raisons dont celle du refus de l’université d’accueillir mon livre sous l’ancien régime. Cette fois était la bonne ! Le régime a changé, le Recteur aussi. J’ai trouvé des personnalités universitaires qui m’ont surpris par leur bienveillance. Le nouveau Recteur est le symbole de la gentillesse et de l’humilité. Son cabinet est tout aussi magnanime. Là aussi, l’engagement de l’antenne locale de Radio Espace a été primordial.
Merci, Kindia . Merci à toutes les populations des ces villes qui m’ont réservé des accueils rêvés. Les témoignages des personnalités dépassaient mon entendement.
Villes en attente : Kankan et N’Zérékoré
Nabaya et Zaly n’ont pas été couverts par cette deuxième sortie. Évidemment, ce n’est pas par manque de volonté, mais parce que les moyens initiaux n’étaient pas si consistants pour continuer l’aventure. C’est ce qui explique mon retour prématuré. On se prépare spécialement pour ces deux villes. Elles seront très bientôt enchantées, par la grâce de Dieu.
Au-delà de tout ça, j’ai compris également que les amitiés sur les réseaux sociaux ne sont pas que virtuelles. Elles peuvent s’avérer réelles et extrêmement utiles. Tous ceux qui ont effectué le déplacement pour mes différents sermons ont, d’une manière ou d’une autre, prouvé cela. Des administrateurs du journaliste, de l’auteur, du blogueur et de l’enseignant… C’est beau ! Et le message de l’unité? Il a été vulgarisé amplement. Il suffit juste d’évoquer l’idée de la cohésion sociale pour constater que le peuple a soif d’unité. Je suis de plus en plus satisfait. Les gens ont besoin d’unité mais la politique est d’abord trop forte avec son arme de division. Mais nous réussirons à enfiler cet étendard de l’unité nationale. La République du Yamanè (pays imaginaire, dans le roman, qui a réussi sa transition sociale : de la division communautaire à l’unité nationale) s’élargit ! Mesdames et messieurs, merci. Merci à toutes les personnes d’ici et d’ailleurs qui ont soutenu cette aventure. Ce fut une énorme expérience.
On reprend la route très bientôt, par la grâce de Dieu !
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